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Les contraintes les plus importantes sont la superficie du terrain et la nature du sol. Si le terrain est petit, l'implantation de l'installation septique peut devenir un véritable casse-tête. En effet, celle-ci doit être installée à un endroit exempt de circulation motorisée, accessible pour en faire la vidange et non susceptible d'être submergé.

De plus, les dégagements minimaux requis par la réglementation sont importants. Par exemple, on doit respecter une distance de 100 pi entre l'élément épurateur et un puits ou une source servant à l'alimentation en eau, de 50 pi par rapport à un cours d'eau, etc. Il y a également des distances à respecter par rapport aux arbres, aux talus, aux limites de propriété et aux conduites d'eau de consommation. Le choix du site de l'élément épurateur peut donc devenir très problématique sur un terrain étroit, accidenté ou boisé.

La seule façon de s'assurer de respecter les exigences relatives aux dégagements est de réaliser un plan complet de l'installation et de le faire approuver par sa municipalité. Ce plan devra aussi comporter l'emplacement des puits et des éléments épurateurs de vos voisins. De plus, on ajoutera les espaces réservés à la plantation d'arbres et à la circulation motorisée qui, on se le rappellera, ne doit jamais passer au-dessus de la fosse ni de l'élément épurateur.

 

La nature du sol peut aussi représenter une difficulté additionnelle. Le sol sous l'élément épurateur doit être jugé perméable. Un sol argileux, du roc et des eaux souterraines près de la surface peuvent ne pas convenir. Dans certains cas, un test de perméabilité pourra être exigé par la municipalité. De plus, selon la réglementation, lorsque plusieurs méthodes sont utilisées pour établir le niveau de perméabilité d'un sol et que les résultats obtenus par ces méthodes permettent de classer le sol en deux niveaux de perméabilité différents, seul le niveau de perméabilité le moins élevé est considéré.

LES CONDITIONS
DU TERRAIN

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